Lieu commun est un espace créé par Matali Crasset animé par elle même, ainsi que les créateurs Ron Orb et le label "F communication" de Laurent Garnier. La boutique est déjà un motif de visite : bleue ciel du sol au plafond,  mobilier coloré, des étagères branchues en bois...
La marchandise n'étant pas en reste : vêtements de la marque miséricordia, stickers domestics, créations design et sonores, livres d'artistes.... On y trouvera également diverses parutions tendances gratuites de la capitale.

Dans le troisième arrondissement pas loin de la rue de bretagne et du boulevard des filles du calevaire :un coin qui regorgent de bonnes adresses dans des petites rues apparemment sans intérêt (allez vous y perdre, ça vaut le coup croyez moi).

► Lieu commun
5 rue des filles du calvaire
75003 Paris

C 'est un vaste sujet, et j'avoue que je déteste qu'on m'en dise des tonnes sur les sujets beauté, car à chaque fois, je n'en retiens que des bribs et du coup je ne fais rien du tout. Donc sur le sujet de l'hydratation je vais me contenter d'être rapide, et de dire l'essentiel (pas évident !!).

Pour faire simple, on a quasiment toutes la peau déshydratée car on ne boit pas assez déjà...et qu'on vit dans un milieu hostile !! Si si, même à la campagne. Donc la déshydratation concerne quasi tout le monde :  la peau tire, on a quelques rougeurs, et ce, quelque soit le temps (à ne pas confondre avec la peau sèche, mais c'est un autre vaste sujet). En clair, on peut avoir une peau à tendance grasse, sèche, mixte, normale, on est 80% de femmes à avoir la peau déshydratée.

.Que faire ? D'abord trouver la crème de ses rêves qui sent bon et tout et tout, et ensuite, en mettre matin et soir, ensuite faire un gommage hebdomadaire (O-BLI-GA-TOIRE) et de temps en temps un petit masque hydratant : tout cela n'est pas bien méchant (bon ok, je ne vous apprend rien, mais c'est le B.A.ba).
.Qu'est ce qu'il ne faut pas faire ? Et ça je vais dire que c'est le plus important :  Ne jamais laisser de l'eau sur sa peau, car l'eau appelle l'eau, et l'eau qui s'évapore sur votre peau attire celle qui la maintient hydratée qui s'évapore à son tour. Vous avez déjà fait ça : vous baigner, et vous laisser sécher sur votre serviette en imaginant vous protéger et rester bien hydratée : raté. Donc quand on sort de la douche, on éponge d'abord le visage, idem quand on se brumise la frimousse : on ne laisse jamais l'eau sécher sur les joues, votre peau se déshydrate bien assez toute seule.
De même, quand on se fait un petit masque à l'argile sensé enlever les impuretés, on le laisse le temps indiqué, surtout pas plus, sans quoi après les impuretés, c'est l'eau qui se trouve dans les couches supérieures de l'épiderme qui risque de s'enfuir à son tour...

Oui après tout, pourquoi se ruiner en produits de beauté pour avoir une belle peau alors que sur les photos, mon arrière grand mère avait une peau magnifique, et ce jusqu'à au moins ses 40 ans ? Pourtant, elle ne mettait pas de crème, au mieux elle se faisait un cataplasme à la rhubarbe ou un masque à base de jaune d'oeuf, elle se mettait pas une crème à 50 euros sur le nez pour avoir une peau d'albâtre.
Oui, mais mémé vivait à une autre époque : une époque où l'air était encore pur malgré la récente révolution industrielle. Mémé vivait la plupart du temps à la campagne, mangeait beaucoup de fruits et légumes et buvait de l'eau de source. et surtout, mémé ne se faisait pas bronzer car c'était bon pour les paysans : le soleil ne filtrait que rarement sur sa peau à travers de son ombrelle .
Alors oui, la vie est trop inzuste, mais on n'est pas prêtes de les lâcher nos crèmes de bourgeoises !!

Ce que je trouve de plus beau dans cet image, c'est l'improbabilité de cette étreinte, et l'incertitude qui va avec : la rencontre de deux mondes : l'air et l'eau, l'altitudes légère et les profondeurs visqueuses. La douceur de l'expression de la colombe à côté des tentacules à peine menaçantes est à la fois tendre et rassurante.

Photo de Robert Grigorov, intitulée "if I", vu sur "la petite claudine".

La marque Shu uemura est bien une de celles qui me fascinent le plus. M. Shu uemura érige le maquillage au rang de très grand art de part ses produits, ses outils et les visuels sublimes de la marque. Ne vous êtes vous jamais arrêtée, curieuse, devant les linéaires de palettes de couleurs, les petites boîtes de faux cils, les jolis pinceaux  et les huiles colorées et hypnotisantes de la marque à un de ses corners (galeries lafayettes, boutique boulevard saint germain) ?

Cette marque me fait tout simplement rêver (c'est très personnel) pour ses packagings épurés, ses produits toujours à la pointe, ses gammes de couleurs infinies, et la créativité, le côté arty qui s'en dégage.

Sans jamais faire élitiste ou arrogante, cette marque un peu branchée donne le sentiment d'une maîtrise de l'art du maquillage la plus totale grâce à ses outils précis (le recourbe cil est le meilleur sur le marché), et ses produits toujours à la fois traditionnels et innovants.

Et n'oubliez pas mesdemoiselles que M. Shu Uemura considère que l'art du démaquillage est aussi important que celui du maquillage : pas d'impasse donc, on se masse le visage avec ses huilessi si réputées et on enlève toute trace de make-up.

La gamme de soins kenzoki, c'est un concept, "une approche alternative du soin, riche d’une dimension sensorielle nouvelle." C'est le soin qui fait du bien.
Quand j'ai découvert ces soins, j'ai totalement fondu, pour tout : les flacons doux, les textures inédites, les noms poétiques, le language utilisé. Ce sont des soins qui n'ont pas vraiment leur équivalent sur le marché, alors quand on craque pour la marque, on a envie de tout acheter.
Je suis pour ma part, totalement accro à la gamme "sensuelle" parfumée à la poudre de riz  : la crème qui fait belle et la gelée pulpeuse, c'est doux, envoûtant et tellement bien dit que ça donne envie. Il y a également 3 autres gammes : "relaxante" "énergétique" et "euphorisante", toujours riches de parfums délicats et de concepts inattendus : "le lait en poudre" qui transforme l'eau du bain en lait parfumé, "la crème glacée régénérante" qui réveille la peau d'un frisson, ou "la crème qui requinque", tout un programme... qui atteint toute sa dimension poétique quand on lit les notices d'emploi, très travaillées, décalées et insolites, exemple : "Doux toucher qui taquine la peau avec tact. Puis un oeil dans le miroir, et la peau se pavane, belle, tentante, hydratée comme jamais. Lumière captée, jolis reflets. Respirer. Sensuelles sensations d'un parfum à la vapeur de riz."
J'en parlerai des heures tant je trouve absolument toute la gamme d'une perfection troublante, mais je préfère vous laisser aller fureter sur le site Kenzoki et découvrir vous même les produits en parfumerie (d'autant que les prix ne sont pas excessifs, on peut facilement craquer).

Cette image est trouble, et un peu inquiétante, autant qu'elle est poétique et douce. Le corps très pâle flotte dans une eau d'une couleur inhabituelle, les pinces sont menaçantes, toutefois, l'harmonie qui s'en dégage est presque sécurisante...

Photo de Chloé Tallot, série animale.